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CHILD-E&D- Environment & Development
Le projet CHILD-E&D cherchera à mieux caractériser une partie de l’exposome d’enfants en considérant 4 facteurs environnementaux (pollution de l’air, verdure, marchabilité et environnement sonore). Il permettra d’identifier des profils d’exposition et d’explorer les associations entre ces différents profils et le développement psychomoteur et la santé mentale des enfants. Les potentiels effets cumulatifs et de médiation pourront être investigués, permettant de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents.
Plus précisément, le projet s’appuiera sur les données longitudinales recueillies dans le cadre de l'étude de cohorte ELFE, un échantillon national représentatif de 18 321 enfants nés en France en 2011. Ces données seront associées à 4 caractéristiques d’environnement physique. Afin d’identifier des profils de participants basés sur les différents facteurs environnementaux, des techniques d'apprentissage automatique non supervisé seront utilisées.
Le projet permettra de mieux appréhender l’impact d’une partie de l’exposome sur le développement psychomoteur et la santé mentale d’enfants vivants en France métropolitaine. Il pourra encourager la réplication des méthodes au sein d’autres cohortes afin de renforcer le niveau de preuve concernant les résultats et suscitera de nouvelles questions de recherche, le tout dans une optique d’orienter les politiques de santé publique et d'aménagement urbain en prenant en compte un ensemble de facteurs de manière conjointe plutôt que des actions ciblées.
The CHILD-E&D project aims to better characterize part of the exposome of children by considering four environmental factors (air pollution, greenness, walkability, and sound environment). It will help identify exposure profiles and explore the associations between these different profiles and children's psychomotor development and mental health. Potential cumulative and mediation effects will be investigated, providing a deeper understanding of the underlying mechanisms.
Specifically, the project will rely on longitudinal data collected as part of the ELFE cohort study, a nationally representative sample of 18,321 children born in France in 2011. This data will be linked to four characteristics of the physical environment. To identify participant profiles based on the different environmental factors, unsupervised machine learning techniques will be used.
The project will provide a better understanding of the impact of part of the exposome on the psychomotor development and mental health of children living in mainland France. It may encourage the replication of these methods within other cohorts to strengthen the level of evidence regarding the results and raise new research questions, all with the aim of guiding public health and urban planning policies by considering a set of factors collectively rather than through targeted actions.
Financements : Le financement de cette recherche est assuré conjointement par le Health Data Hub et le Green Data For Health, ainsi que par Sorbonne Université.
Personnes de l’équipe ERES impliquées : Eloi CHAZELAS, Devin PARKER, Maria MELCHIOR
Irond-L : Prise en charge des femmes victimes de violences selon une approche multidisciplinaire coordonnée en Maison des femmes
Les violences sexistes ou sexuelle, ou violences faites aux femmes (VFF), sont un problème de santé publique mondial touchant environ 30 % des femmes âgées de plus de 15 ans avec des conséquences importantes sur la santé physique et mentale, notamment la dépression et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Les femmes victimes de VFF ont des besoins spécifiques liés à la nature souvent répétée des violences qu’elles subissent, et au traumatisme complexe qui peut en découdre. Elles ont de plus tendance à cumuler d'autres facteurs de risque de mauvaise santé mentale, tels que l'insécurité économique et l'isolement social. En France, la prise en charge des besoins médicaux, psychosociaux et judiciaires spécifiques aux victimes-survivantes de VFF se heurte à de multiples obstacles, dont un manque de structures de soins dédiées, un manque de professionnel·les formé·es, et un manque de coordination des différent·es intervenant·es.
"La Maison des Femmes " (MdF) de Saint-Denis a été créée en 2016, dans un département où un quart des femmes fréquentant les centres de planning familial (CPF) souffre ou a souffert de VFF. C’est un service hospitalier spécifiquement dédiée à la prise en charge pluridisciplinaire individualisée des victimes-survivantes de VFF, qui propose un accompagnement sanitaire, social et judiciaire au sein d'une même structure. La MdF est composée de 4 unités : un CPF, une unité de prise en charge des violences (composée de médecins, sages-femmes, psychologues, travailleuses sociales, juristes, policier·es et groupes de soutien), une unité de prise en charge des mutilations génitales féminines et une unité d’accueil 24h/24 et 7j/7 de victimes de violences sexuelles.
Plusieurs structures de prise en charge inspirées de la MdF ont été créées en France. Il convient d'évaluer le service rendu par ces structures, notamment en termes de capacité à améliorer la santé physique et mentale, dont le stress post-traumatique, des femmes victimes de VFF.
L’objectif principal de cette étude prospective quasi-expérimentale multicentrique nationale est de comparer l'évolution du stress post-traumatique entre la visite initiale et 6 mois après, chez les femmes victimes de violence sexistes et sexuelles (VFF), selon qu'elles sont prises en charge dans des structures offrant une approche pluridisciplinaire coordonnée, les maisons des femmes (MdF), ou dans des centres de santé (CS, centres municipaux de santé, centres de santé sexuelle ou de planning familial).
Financement
Le programme de recherche sur la performance du système des soins (PREPS)
Personnes de l’ERES travaillant sur le projet
Collaborations
Gwenn MENVIELLE, Patricia DARGENT (Inserm CREES), Jean-Christophe MINO et Nicolas DESCHAMPS (Siel Bleu)
Collaborations Investigateur.rices
Dre Leila Yacini, CMS des Moulins, Saint-Denis
Pre Pascale Hofmann, Mdf de Grenoble, CHU de Grenoble,
Dre Claire Masse-Navette, centre de Santé Sexuelle de Voiron
Pr Marc Dommergues, Maison des femmes de la Pitié Salpêtrière, Paris
Dr Andre Soares, Centre Municipal de Santé D’Arcueil
Pre Florence Bretelle, Maison des Femmes Marseille Provence
Dr Michel Rotily, centre de santé universitaire AP-HM des Flamands, Marseille
Pr Olivier Graesslin, Maison des Femmes CHU de Reims
Prostitution, Accès aux Soins, Et Santé. Une recherche participative
Les personnes en situation de prostitution sont confrontées à des inégalités sociales et de santé, elles sont aussi plus à risque de subir des violences interpersonnelles, et d’avoir un état de santé physique et psychologique détérioré. Elles seraient plus à risque de souffrir de problèmes psychiques divers, des troubles du sommeil et des troubles anxieux.
Pourtant, très peu de données quantitatives sont disponibles sur la santé mentale de cette population, ce qui limite la mise en place d’un accompagnement adéquat répondant aux besoins spécifiques de ces femmes.
Ce projet participatif est mené par des chercheuses, des membres du Mouvement du Nid, des femmes accompagnées par l’association et des cliniciennes spécialisées en psychotraumatisme. Il a été financé par un Appel à Projet ‘ANR-Recherche Participative’.
Il a deux objectifs :
- de co-construire un outil de mesure des besoins en matière d’accès aux soins adapté à notre population d’étude. Cet outil est dénommé « SNO » (Symptoms, Needs, Obstacles). Nous allons ainsi créer un outil innovant mais simple : une « check-list » d’expressions simples.
- de réaliser une enquête qui permettra d’établir un état de lieu de la santé mentale et physique des personnes en situation de prostitution, et les personnes en cours ou déjà sorties de la prostitution, ainsi que leurs accès aux soins
Financement
ANR-Recherche Participative’.
Personnes de l’ERES travaillant sur le projet
Fabienne EL-KHOURY, Sarah Mahdjoub
Collaborations
L’association Mouvement du Nid, les personnes accompagnées par le Mouvement du Nid, le centre Bertha Pappenheim
Vie Affective, expériences et Violences Sexuelles à l'Adolescence
Enquête publique sur la sexualité et les violences sexuelles chez les 15-21 ans
Malgré l'intérêt croissant pour les risques associés aux cyberharcèlements, cyberviolences, au visionnage de contenu à caractère pornographique et aux violences sexuelles chez les adolescents, peu d'études françaises fournissent des données fiables sur leur nature et leur impact.
Cette étude vise à connaître les comportements sexuels des adolescent·es et jeunes adultes habitant en Ile-De-France, leurs éventuelles pratiques de vente et d’achat de contenu à caractère sexuel en physique et sur internet, leur usage de la pornographie, ainsi que les éventuelles violences sexuelles et les cyberviolences sexistes et sexuelles qu’ils et elles auraient subies et/ou agies.
Financement
Mairie de Paris
Personnes de l’ERES travaillant sur le projet
Collaborations
L’association Contre les Violences sur Mineurs (CVM) dont : Dr Mélanie Dupont (docteure en psychologie, spécialisée en psycho-traumatologie, AP-HP), Hélène Pohu (sociologue spécialisée dans le champ les violences sexuelles) et Dr Charlotte Gorgiard (praticienne hospitalière, médecin légiste, AP-HP).
IMPROVA
L’e-Intervention « Enhancing Mental Health in Adolescents », IMPROVA, a pour but de coconcevoir, piloter, évaluer et faciliter le déploiement d'une plateforme d'intervention en e-santé visant à améliorer la santé mentale et le bien-être, ainsi qu’à détecter et prévenir précocement les problèmes de santé mentale courants, chez les adolescents. Le consortium IMPROVA est composé de chercheurs et de praticiens des sciences de la santé, de l'éducation et des sciences sociales, mais également d'informaticiens, d'une association d'enseignants et de décideurs politiques.
Dans un premier temps, la plateforme d’intervention en ligne IMPROVA sera cocréée avec des groupes de parties prenantes, notamment des adolescents, des parents, des enseignants, des professionnels de la santé scolaire et des décideurs politiques, sur la base de contenus déjà conçus et testés dans plus de 20 projets réalisés par les membres du consortium. La plateforme comprendra des composantes destinéees aux adolescents, aux parents, aux enseignants et aux professionnels de la santé scolaire dans des modules complémentaires et synergiques.
Après une série de tests pilotes, la plateforme IMPROVA sera mise en œuvre dans un second temps, selon une méthodologie d’essai contrôlé randomisé, dans des écoles d'enseignement secondaire sélectionnées au hasard dans quatre pays (France, Allemagne, Roumanie et Espagne), incluant 12 800 adolescents. L'efficacité, la rentabilité et le rapport coût-bénéfice de la plateforme seront évalués.
Enfin, au travers des méthodes des sciences de l’implémentation, le consortium IMPROVA coconcevra avec les décideurs politiques et les parties prenantes des pratiques, méthodologies et conseils transférables, fondés sur des données probantes, pour le déploiement à plus grande échelle de la plateforme.
Ce projet européen vise donc à fournir une intervention complète, innovante et utilisable à grande échelle, fondée sur des données probantes, ainsi qu'un plan d'intensification pour :
- promouvoir la santé mentale et prévenir les troubles de santé mentale chez les adolescents ;
- donner aux adolescents et aux familles les moyens de prendre les meilleures décisions concernant leur santé mentale ;
-
fournir aux écoles et à la communauté des outils pour parvenir à une société avec une meilleure santé mentale et une moindre stigmatisation.
The e-Intervention Enhancing Mental Health in Adolescents project, IMPROVA, will co-design, pilot, evaluate, and facilitate the upscaling of a modular eHealth intervention platform that aims to improve mental health and well-being, early detect mental health problems and prevent common mental disorders in adolescents. The IMPROVA consortium includes an international and interdisciplinary group of researchers and practitioners from health, educational and social sciences in addition to computer scientists, a teacher association and policymakers.
The IMPROVA online platform will be co-created with stakeholder groups, including adolescents, parents, teachers, school health professionals and policymakers based on materials already designed and tested in more than 20 projects carried out by the consortium members. The platform will include components for adolescents, parents, teachers, and school health professionals in complementary and synergistic modules.
After a series of pilot testing sessions, IMPROVA will be implemented by conducting a randomized control trial in secondary education schools randomly selected in four countries (France, Germany, Romania and Spain), including 12,800 adolescents. Effectiveness, cost-effectiveness and cost-benefit will be calculated.
Using implementation science methodology, IMPROVA will co-design with policymakers and stakeholders transferable evidence-based practices, methodologies and guidance for upscaling of the IMPROVA platform.
IMPROVA aims to provide stakeholders and policy makers with an evidence-based, innovative, large-scale, comprehensive intervention, and a scale-up plan to:
- promote mental health and prevent mental disorders in adolescents;
- empower adolescents and families to make better decisions regarding their mental health;
- provide schools and the community with tools to achieve a society with better mental health and lower stigma.
Financements du projet :
Le projet IMPROVA est financé par la Commission Européenne (projet n° : 101080934)
Personnes de l’équipe ERES impliquées :
Maria Melchior, Murielle Mary-Krause, Judith van der Waerden, Camille Davisse-Paturet, Mirna Naddour, Hamid Massoumi, Astrid Kerouedan, Emma Falkiner
Autres collaborateurs :
Consortium IMPROVA : Josep Maria Haro Abad, (Parc Sanitari Sant Joan de Déu, PSJD), Rodrigo Antunes Lima (PSJD), Ellen Vorstenbosch (PSJD), Mariona Perez (PSJD), Adriana Baban (Universitatea Babes Bolyai, UBB), Diana Taut (UBB), Ingrid Daniela (UBB), Per Nilsen; (Linkopings Universitet, LIU), Petra Maresova (Betthera s.r.o., Betthera), Jan Hruska (Betthera), Lukas Rezny (Betthera), Rüdiger Pryss (Klinikum der. R. Bayerisch en Julius-Maximilians-Universitat, UKW), Harald Baumeister (Universitaet Ulm, UULM), Ann-Marie Küchler (UULM), Catrin Finkenauer (Universiteit Utrecht, UU), Natalia Moreno (Ajuntament de Sant Boi de Llobregat, AJSTBOI), Salut Gonzales (AJSTBOI), Eric Rodriguez (AJSTBOI), Lydia Krabbendam (Vrije Universiteit Amsterdam, VU), Hester Sijstma (VU), Felix Bolinski (Stichting Trimbos-Instituut, Netherlands Institute of Mental Health and Addiction, TRIMBOS), Marloes Kleinjean (TRIMBO), Laura Shield-Zeeman (TRIMBOS), Rocío García Carrion (Universidad de la iglesia de Deusto, entidad religiosa, UDEUSTO), Sarah Jack (UDEUSTO), Anaïs Le Corvec (Cliclab Transformative Agent SL, Cliclab).