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- ESSMA (actuellement ERES) et Jessica A. Holmes, Associate Professor of Musicology à l'Université de Copenhague et 4EU+ Visiting Professor à Sorbonne Université, iPLesp (printemps 2025), organisent une conférence intitulée "Depression in Popular Music International Conference", les 26 et 27 juin 2025 à Paris.

Pour plus d’informations et pour soumettre vos propositions de 350 mots (maximum) pour des présentations de recherche de 20 minutes (jusqu’à 3 intervenants par proposition), explorant ce riche phénomène musical sous des perspectives thématiques et interdisciplinaires variées, visant à établir un lien entre les approches humanistes et épidémiologiques de la santé mentale, veuillez suivre ce lien.

Date limite de soumission : 15 février 2025.

 

 

 

 

 

 

Récemment parus

 

- Sleep disturbances during childhood can predict adult alcohol consumption: a longitudinal cohort study (Substance Use & Misuse, 2024).

- Psychological intimate partner violence, child witnessing of parental arguments, and emotional-behavioral outcomes in five-years old: The French ELFE cohort (Child Abuse & Neglect, 2024).

- Info-gap robustness analysis of linear regression: an epidemiological example (Taylor & Francis online, 2024).

- IROND-L: study protocol for a French prospective, quasi-experimental, multicentre trial to examine the impact of a coordinated multidisciplinary approach for women victims of violence (BMJ Open, 2024).

- Mental health and perceived consequences in a clinical sample of women featured in video-based pornography (European Journal of Trauma & Dissociation, 2024).

- Generic dispensing rates for substitutable drugs prescribed by general practitioners compared with other private ambulatory specialists: A study based on a French national reimbursement database (European Journal of General Practice, 2024).

- Early childcare arrangements and children's internalizing and externalizing symptoms: an individual participant data meta-analysis of six prospective birth cohorts in Europe (The Lancet Regional Health Europe, 2024).

- Longitudinal trajectories and associated risk factors of paternal mental illness in the nine years surrounding the transition to fatherhood (Journal of Affective Disorders, 2024).

- Associations between symptoms of attention-deficit hyperactivity disorder, socioeconomic status and asthma in children (npj Mental Health Research, 2024).

- Risk factors of suicide in prisons: a comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020 (Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, 2024).

- Prenatal maternal negative life events associated with child emotional and behavioral problems in the French EDEN cohort (Journal of Affective Disorders, 2024).

 


 

 

MAMMADO : Troubles de l'humeur et anxiété maternelles prénatales et leur traitement,

impact sur le développement de l'enfant

 

Les troubles psychiatriques et en particulier les troubles de l'humeur et d'anxiété sont très fréquents pendant la période prénatale. Elles sont associées à des risques obstétriques et à des effets néonatals à court terme, mais également à un certain nombre de difficultés de développement chez l'enfant, dont un risque accru de problèmes émotionnels et comportementaux et une performance cognitive réduite. Les antidépresseurs ou anxiolytiques sont donc souvent considérés comme nécessaires après avoir pesé les risques et les avantages connus. Ces substances psychoactives peuvent traverser la barrière placentaire et avoir des conséquences durables sur le développement des enfants. Cependant, les effets à long terme de l'exposition prénatale de la mère aux psychotropes sur le développement comportemental et émotionnel des enfants, par rapport aux troubles de l'humeur prénataux non traités, sont encore insuffisamment explorés et compris.

L'objectif de ce projet est de distinguer les effets de l'exposition prénatale aux psychotropes sur le développement socio-émotionnel et cognitif des enfants jusqu'à l'âge de 5,5 ans par rapport à des troubles de l'humeur prénataux maternels non traités et par rapport à des enfants non-exposés.

Ce projet s'appuiera sur les données de la cohorte représentative française ELFE et propose d’identifier les consommations psychotropes prénatales grâce à 1) des auto-questionnaires 2) des informations provenant du Système National des Données de Santé (SNDS) et 3) le dosage de médicaments psychotropes dans les cheveux de la mère et les échantillons de méconium des nourrissons.

Maternal mental illness andparticularly mood and anxiety disorders are very common during pregnancy. They are associated with obstetric risks and short-term neonatal effects, but equally a broad range of developmental difficulties in children, who have been found to be at increased risk of emotional and behavioral problemsand decreased cognitive performance. Antidepressant or anxiolytic medications are therefore often considered necessary after weighing the known risks and benefits. These psychotropic drugs can pass the placenta and may potentially influence fetal development and thus equally have lasting consequences for children’s development. However, the long-term effects of maternal prenatal exposure to psychotropic drugs (PPU) on children’s behavioral and emotional development, relative to untreated prenatal mood disorders are still insufficiently explored and understood.

The general objective of this project is to examine the associations between prenatal Antidepressant and Anxiolytic use and offspring’s emotional, behavioral and cognitive development, compared to children exposed to untreated maternal antenatal mood disorders and to unexposed children.

This project will rely on data from the French nationally representative ELFE cohort, and proposes to identify prenatal psychotropic drug use through 1) Self-completed questionnaires, 2) Information from the National health insurance database and 3) dosing of psychotropic drugs in mother's hair and infants’ meconium samples.

Financeur : ANR

Personnes de l’équipe ERES impliquées : Judith VAN DER WAERDEN, Ketevan MARR

CHARMS : Children’s longitudinal HPA-axis Reactivity and Developmental

Outcomes after Maternal Antenatal Stress

Si la grande majorité des femmes enceintes savent que le tabac, l’alcool ou certains médicaments entraînent des risques pour le fœtus, elles ignorent généralement que le stress maternel peut également avoir des séquelles durables sur l’enfant, notamment sur son développement cognitif et sa santé mentale. Les études montrent que les enfants exposés avant la naissance au stress maternel présentent plus de niveaux d'hormones de stress (le cortisol) après la naissance. Les recherches antérieures ont proposé des hypothèses concernant les mécanismes sous-jacents de cette association. L’hypothèse principale concerne l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), qui est le système hormonal responsable de la réactivité au stress dans le corps humain. Cependant, le lien causal entre l’axe HPA et les problèmes de développement de l’enfant n’a pas été clairement démontré.

Ce projet a comme objectif d’éclaircir les mécanismes mis en jeu, notamment si le stress maternel prénatal altère l’activité de l’axe HPA chez les enfants, et analyser les conséquences à long terme. Nous effectuerons ces études utilisant les données et échantillons biologiques de la cohorte français mère-enfant EDEN.

Children exposed to maternal prenatal stress have a high risk of experiencing psychological and developmental difficulties over the short and long-term. The prevailing supposed mechanism underlying this association is increased activity of the HPA-axis and related cortisol levels. To date, research combining prospective assessment of maternal prenatal stress, longitudinal follow-up of offspring HPA- axis functioning, and child outcomes is lacking.

The aims of this project are to determine i) whether exposure to prenatal maternal stress is associated with disturbances in children’s longitudinal stress response trajectories (HPA-axis functioning); ii) to explore if children’s stress response trajectories mediate the association between prenatal maternal stress and emotional, behavioral and cognitive outcomes in middle and late childhood; and iii) to test if potential effects on child outcomes vary by child sex and family socio-economic status. We will conduct association and mediation studies using data and biological samples from the French EDEN Mother-Child Cohort.

 

Financeur : Fondation de France

Personnes de l’équipe ERES impliquées : Judith VAN DER WAERDEN

Collaboration : Muriel Koehl (Neurocentre Magendie, INSERM U1215)

PsyCOVer : Enquête longitudinale sur la santé mentale des professionnels de santé en France durant la pandémie de COVID-19

PsyCOVer est une enquête menée auprès des professionnels de santé dont les objectifs sont : (1) Evaluer la prévalence des symptômes de dépression, d'anxiété et de stress post-traumatique, ainsi que la capacité de résilience, chez les professionnels et étudiant de santé travaillant pendant la pandémie à moyen et long terme après la première vague de Covid-19 en France et (2) Identifier les déterminants sociaux susceptibles d'influencer la santé mentale, l’épuisement professionnel et la consommation de substances psychoactives; (3) évaluer l'efficacité de PsySTART-R et du programme APD chez les soignants en France ; (4) évaluer les stratégies utilisées par les professionnels de santé pour faire face à la pandémie. L’enquête menée exclusivement en ligne, est divisée en deux vagues de collecte de données. La première vague a été menée 1 an après la première vague épidémique (avril 2021-octobre 2021) au près de 764 professionnels de santé. La seconde vague sera menée 2 ans après la 1ère vague (mai 2022-octobre 2022). Les participants ont été recrutés via un lien internet qui sera largement diffusé sur les médias sociaux, les listes de diffusion et les conseils médicaux.

 

PsyCOVer is a survey among healthcare workers whose objectives are: (1) to assess the prevalence of symptoms of depression, anxiety and post-traumatic stress, as well as burnout and resilience capacity, among healthcare workers and students working during the pandemic in the medium and long term after the first wave of Covid-19 in France and (2) to identify social determinants that may influence mental health, burnout and substance use; (3) evaluate the effectiveness of PsySTART-R and the APD program among caregivers in France; and (4) assess the strategies used by healthcare professionals to cope with the pandemic. The survey, conducted exclusively online, is divided into two waves of data collection. The first wave was conducted 1 year after the first epidemic wave (April 2021-October 2021) among 764 workers and students. The second wave will be conducted 2 years after the 1st wave (May 2022-October 2022). Participants were recruited via a web link that will be widely distributed on social media, mailing lists and medical boards.

 

Financements du projet :

Ce projet a été est financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).

Personnes de l’équipe ERES impliquées :

Cécile VUILLERMOZ, Maria MELCHIOR, Cécile GIRAULT, Charline VINCENT

Autres collaborateurs :

Leticia Bertuzzi (MSF), Anne Gosselin (Ined), Wissam El-Hage (Inserm, CIC 1415)

Principales publications

Bertuzzi L, El Aarbaoui T, Heron M, Gosselin A, Roy-de-Lachaise L, Fossi L, Della Corte F, Vignier N, Melchior M, Schreiber M, Vandentorren S, Vuillermoz C. Longitudinal survey on the Psychological Impact of the COVID-19 Pandemic in Healthcare Workers (PsyCOVer) in France: study protocol. BMJ Open. 2022;12(1):e053009. doi: 10.1136/bmjopen-2021-053009

 


 

Qualité de vie après un cancer du sein (étude ADA)

 

Le cancer du sein est le cancer le plus souvent diagnostiqué dans le monde. Bien qu'il s'agisse de l'une des principales causes de décès par cancer chez les femmes, la survie après un diagnostic de cancer du sein a fortement augmenté ces dernières années. Pourtant, les « survivantes du cancer du sein » sont souvent confrontées à de multiples séquelles mentales et physiques, dues en partie aux effets à long terme des traitements anticancéreux. De nombreuses études ont montré que l'exercice physique pouvait améliorer le bien-être physique et émotionnel, et réduire la fatigue et la douleur chez les survivantes du cancer du sein. Par contre, le suivi des recommandations concernant l’activité physique et d’autres comportements favorables à la santé, comme l’alimentation, est rarement satisfaisant chez cette population. En outre, de nombreuses questions subsistent quant à l'efficacité en vie réelle et au potentiel de déploiement à large échelle de la plupart des interventions de modification des comportements. Il apparait donc important de développer et évaluer des interventions ayant une approche plus globale, multimodales et personnalisées, qui prennent en compte les besoins et attentes des femmes en post-traitement d’un cancer du sein. C’est dans ce contexte que nous avons développé l'intervention ADA (Activité physique adaptée Doublée d’un Accompagnement post-cancer spécifique) qui s’adresse à des femmes en post-traitement d’un cancer du sein localisé. L'essai randomisé ADA recrutera 80 femmes dans chaque groupe de comparaison (intervention versus contrôle), soit un total de 160 femmes réparties dans 20 clusters en France. Nous évaluerons l'efficacité de l’intervention ADA sur l’amélioration de la qualité de vie des femmes en comparaison avec un programme d’exercice physique simple (seul) et standard en oncologie.

 

Breast cancer is the most commonly diagnosed cancer in the world. Although it is one of the leading causes of death from cancer in women, survival after a diagnosis of breast cancer has risen sharply in recent years. Yet breast cancer survivors often face multiple mental and physical sequelae, due in part to the long-term effects of cancer treatments. Numerous studies have shown that physical exercise can improve physical and emotional well-being, and reduce fatigue and pain in breast cancer survivors. On the other hand, compliance with recommendations regarding physical activity and other health-promoting behaviors such as diet is rarely satisfactory in this population. In addition, many questions remain about the real-life effectiveness and the potential for large-scale deployment of most behavior change interventions. It therefore seems important to develop and evaluate interventions with a more global, multimodal and personalized approach, which account for the needs and expectations of breast cancer survivors. We have developed the ADA intervention (Adapted physical activity combined with personalized post-cancer support) which is aimed at women who were diagnosed with a localized breast cancer and ended the treatments (except hormonotherapy if any). We will conduct a randomized trial and will recruit 80 women in each comparison group (intervention versus control), i.e. a total of 160 women in 20 clusters in France. We will evaluate the effectiveness of the ADA intervention in improving women's quality of life compared to a physical exercise only program (standard in oncology).

 

Financement

INCa

 

Personnes de l’ERES travaillant sur le projet

Fabienne EL-KHOURY

 

 

Collaborations

Gwenn MENVIELLE, Patricia DARGENT (Inserm CREES), Jean-Christophe MINO et Nicolas DESCHAMPS (Siel Bleu)


 

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